Nouvelle aquitaine: La Corrèze
Balade en Corrèze (19)
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Collonges- la- rouge
La ville renaît de ses cendres au 20ème siècle pour devenir aujourd’hui l’un des fleurons du patrimoine rural français et l’un des sites les plus visités de Corrèze. Cette renaissance, le village la doit alors à son maire : Charles Ceyrac. Au début des années 1980, Collonges, comme nombre de communes rurales en France, souffre de la déprise agricole et se vide de ses habitants. L’élu corrézien ne se résout pas à ce déclin économique qui menace de disparition un patrimoine tout aussi exceptionnel que méconnu. L’impulsion à son combat prend la forme d’un livre découvert dans la vitrine d’une librairie parisienne : "Les Plus Beaux Villages de France", édité par Sélection du Reader’s Digest. Charles Ceyrac écrit aux maires de la centaine de villages présentés dans l’ouvrage. 66 répondent à son appel et créent avec lui, le 6 mars 1982 à Salers (Cantal), l’association Les Plus Beaux Villages de France. Dans le pays et bientôt au-delà, l’on découvre que la campagne recèle des trésors de patrimoine et d’architecture. Depuis, Collonges-la-Rouge reste l’emblème de la Corrèze et des Plus Beaux Villages de France.
A une vingtaine de kilomètres de Brive-la-Gaillarde, aux confins du Limousin et du Quercy, Collonges-la-Rouge dresse sa silhouette de grès pourpre sur le vert contrastant d’un vallon. Et coiffés de larges toitures de lauze ou d’ardoise.
Ici, chaque pierre est un témoin de l’Histoire. De son passé d’étape pour les pèlerins cheminant vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Collonges devient officiellement "Collonges-la-rouge en 1969, c'est le maire Charles Ceyrac qui est à l'origine du changement de nom de la commune. Son idée étant: que la couleur rouge si caractéristique de l'architecture de son village soit associée au nom de la commune.
Ses ruelles médiévales regorgent d’un riche patrimoine que les visiteurs auront plaisir à découvrir, tout comme le paysage vallonné favorable aux activités de pleine nature.
Le château situé à près de 20 mètres est concentré sur une plateforme de 1500 m² entourée de murailles. Des anciens bâtiments, seules deux tours se dressent encore : la Tour de César au nord datant du XIIIe siècle et la Tour du Trésor, bâtie au XIVe siècle, qui servait de donjon.
Il subsiste à Turenne certains ouvrages défensifs construits au fil des siècles. Des trois portes qui perçaient la muraille médiévale, seule la Porte de Mauriolles est encore visible aujourd’hui.
A l’époque moderne, pendant les guerres de religion d’autres éléments défensifs venaient compléter l’ancienne muraille dont il ne reste que la Tour du Calvaire et le bastion de Magal.
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